L’onboarding ou l’art de l’intégration (2/2)

On se souvient toujours de la première heure passée dans sa nouvelle entreprise. 20% des nouveaux embauchés songent à partir dès le premier jour si l’intégration ne se passe pas comme prévu. Alors comment réaliser un onboarding réussi ?

Retrouvez la première partie de l’article sur l’onboarding ou l’art de l’intégration ici.

Suite : Les différentes étapes d’un Onboarding réussi

OBJECTIF : APRES L’INTEGRATION

  • Accompagner le collaborateur sur la durée, le fidéliser et faire le point au bout de 3, 6 et 12 mois.

« Il faut continuer à séduire le candidat pour qu’il reste, le fidéliser. Et ça passe par le onboarding. Ici, on fait des séminaires, des teambuilding, des afterworks : les relations se développent au-delà du contexte professionnel. Tout le monde n’a pas la possibilité de placer un filet de ping-pong sur la table de réunion ! » (Diane, Consultante chez Co-Efficience)

          Actions possibles

  • Au bout de quelques mois, proposer au nouvel arrivant un « rapport d’étonnement » : points forts et points faibles de son onboarding, proposition pour améliorer l’intégration …
  • Réunion avec hiérarchie tous les 3-5 mois pour faire un état de la situation
  • Après un an passé dans l’entreprise, proposer à l’employé de devenir parrain du prochain collaborateur
  • Organiser rapidement un teambuilding pour lier de potentiels liens avec les autres salariés

La nouvelle préoccupation des RH

L’onboarding apparait aujourd’hui comme un sujet clé pour les RH. Il est devenu aussi important que le process de recrutement, et au même titre que le sourcing des candidats. Pourquoi ? Parce que cette démarche représente un vrai coup financier et que c’est une perte d’argent d’investir sur un candidat qui peut partir précipitamment à cause d’une mauvaise intégration.

Les premières semaines, voire les premiers mois, doivent être à la hauteur des attentes du nouvel employé ; ceci passe d’abord par un onboarding réussi. Et si cette démarche d’intégration est devenue une nouvelle préoccupation pour les RH, c’est d’abord parce que les entreprises vivent actuellement une « guerre des talents » et qu’elles doivent fidéliser leurs nouvelles pépites au risque de les voir partir pour un concurrent : « Lorsqu’on regarde le marché actuel, il est clairement tendu. Aujourd’hui, ce n’est plus seulement l’entreprise qui fait son choix parmi les candidats, c’est aussi l’inverse. » (Johann, Consultant chez Co-Efficience).

Rendre le lieu de travail agréable est donc un enjeu actuel, qui plus est avec les réseaux sociaux où les photos de bureaux où règnent la joie de vivre pullulent sur les feed Linkedin, Instagram et Facebook. Vous l’aurez compris, l’onboarding a totalement sa place dans les nouveaux enjeux managériaux :  il peut résoudre de multiples problématiques, et plus précisément, celle du turn-over, question d’actualité, notamment lorsque l’on aborde les envies de mobilité de la génération Y en entreprise.

 

Ce qu’il faut retenir

L’intégration du salarié est un sujet encore trop négligé en interne.  Il est pourtant nécessaire de présenter la culture d’entreprise, les valeurs et les missions du poste au nouveau salarié, afin qu’il soit opérationnel et qu’il se sente à l’aise dans son environnement de travail. Céline DUMAS, Responsable Ressources Humaines chez DOORTAL, déclare que l’erreur à éviter “serait de considérer une intégration comme un non-événement et oublier qu’avant d’être un candidat, le nouveau collaborateur est un individu qui a également des attentes et besoin d’être intégré.”

Alors que la plupart des entreprises connaissent l’importance de l’onboarding, beaucoup sous-estiment clairement le coût financier de la démarche. De nos jours, l’onboarding traditionnel laisse place à l’onboarding digital où les applications mobiles font office de premier aperçu de l’entreprise en proposant un accès à toutes les informations nécessaires qui aideront à l’intégration du nouvel employé.

En bref, l’onboarding évolue mais garde la règle des 4 C en guise de fil conducteur : Conformité (contrat de travail signé, règlement interne donné), Clarification (définition exacte des missions, informations sur le fonctionnement de base de l’organisation), Culture (valeurs de l’entreprise) et Connexion (réseautage et rencontre des autres salariés déjà en poste). Et comme dirait l’autre : « Choisir, c’est offrir ». Alors choisissez d’investir sur l’onboarding, et vous offrirez au nouvel employé, l’envie de revenir le lendemain avec le sourire !

 

Antoine Thomas

 

Co-Efficience est un cabinet de recrutement basé à Lyon et Paris spécialisé dans les métiers du commerce, de l’ingénierie et de la finance : « Le recrutement autrement ». Suivez toutes nos actualités sur nos différents réseaux sociaux LinkedIn, YouTube et Instagram.

Par Co-Efficience